Transcription des exercices d'écoute

              Unité1                                       

Leçon 1

p.10

 : Bonjour messieurs-dames. Pendant une heure et quart, vous allez entendre une merveilleuse leçon d'histoire.

 Nous sommes ici au pont de l'Alma...

 : Loulou, le caméscope? Où est-il? 

 : Il est là, dans mon sac.

 : Tu peux prendre le petit? Vite! Tu me prends avec lui? Allez, Romain, regarde papa et fais un sourire!

 : Non, je n'ai pas envie. J'ai soif, Je veux un coca!

 : à votre gauche, le Grand Palais. Le jardin des Tuileries et le musée du Louvre. Le vieux Louvre, le palais 

des rois de France, date du XIIIe siècle...

 : Maman, je veux manger une glace.

 : Tais-toi. écoute la dame! Et attention! Tu vas tomber! 

 : Une glace! Une glace! Une glace!

 : Oh là là! Si tu continues, tu vas avoir une claque et pas une glace!

 : à droite, le quai Voltaire. Et voici maintenant le Palais de l'institut. Il date de 1663. Et l'Académie française. 

à gauche, le square du Vert-Galant avec la statue d'Henri IV. Le vert-Galant, c'est lui.

 : Maman, il est où, Henri IV? Qui c'est? 

 : Chut ! Loulou, le caméscope! Vite!

 : Maman, réponds! Qu'est-ce que c'est un Vert-Galant? Qu'est-ce que ça veut dire?

 : Attention, nous arrivons au Pont-Neuf, le plus vieux pont de Paris. Il date de...

 : Maman! j'ai envie de faire pipi! pipi! pipi! pipi!

 : Oh là là! Loulou, va aux toilettes avec lui. C'est en bas...

 : Ah non, zut! Je ne veux pas y aller. Vas-y, toi!

(   La guide  La mère  Le père   L'enfant )

Leçon 2

P.14

 : Bonsoir, ma chérie. Alors, ces cours? ça va? C'est intéressant?

 : Pas mal. Mais c'est dur, la fac. C'est plus dur que le lycée!

 : C'est normal, tu es plus intelligente! Enfin, j'espère!

 : Tu plaisantes! En psycho, je n'ai rien compris. C'est du chinois!

 : Pourquoi?

 : C'est difficile à expliquer. Bon. D'abord, le prof parle très vite. 

Et puis, il a utilisé des mots très compliqués.

Et puis...

 : Il faut parler avec lui. Il comprendra. Vous avez parlé avec lui?

 : Non, on n'a pas osé. Et on lui parle quand?

Il ne reste pas, il s'en va tout de suite après le cours. Il est horrible!

 : Allez, tu exagères toujours!

 : Et les autres cours? C'est bien?

 : L'anglais; ça va. La prof est bien. Mais on n'a que deux heures par semaine.

C'est très peu. En statistiques, c'est affreux. Personne ne comprend rien. En socio, je ne sais pas.

On commence demain.

 : Et les étudiants? Ils sont sympas?

 : Je ne connais personne.

 : C'est normal, c'est la premières semaine. Un peu de patience! 

Tu verras, ça ira mieux dans une semaine ou deux.

 : Tu ne connais aucun étudiant? Tu n'as pas vu Louise? Elle n'est pas avec toi en psycho?

 : Dans le cours d'amphi du lundi, si, mais elle est dans un autre TD.

(   Paul  Laura  Marianne)

Leçon 3

P.18 

 : Salut Martin, entre. Je suis en train de montrer mes photos de vacances à Simon.

Tu les regardes avec nous?

 : Volontiers. Salut simon, ça va? Tu as retrouvé tes élèves?

 : Oui, avec plaisir, et toi, tu as repris le boulot?

 : Oui, lundi. J'avais rendez-vous avec mon rédacteur en chef.

 : Eh oui! Les vacances sont finies. Regardez, là, c'est notre maison de vacances.

 : C'est où?

 : à l'île de Ré. Mes parents la louent chaque année. Là, les enfants de mon frère, ils pêchent des crabes. 

Et là, c'est Karim, mon copain. Vous le connaissez.

 : Oui, il est sympa. Et là, qui est-ce? 

 : C'est Léna, elle faisait du bateau avec nous. Une fille super, très sportive. 

Elle a participé à beaucoup de courses.

 : Léna? Léna! Mais je la connais! Elle a un petit accent italien, non?

 : Oui, elle est née à Florence.

 : J'ai rencontré cette fille à La Trinité-sur-Mer à Pâques. C'est elle, je suis sûr. ça alors! Elle participait aux régates, et moi, je faisais un reportage photo sur la Bretagne du Sud. On a sympathisé et puis un jour, elle est partie... sans dire au revoir... Tu as son numéro de téléphone? 

 : Oui, je crois.

( Julie  Martin  Simon)

Leçon 4

p.22

 : Vous êtes mariés depuis six ans! ouah! incroyable! Où vous vous êtes rencontrés? 

 : Sur l'autoroute Paris-Marseille. 

 : Sur l'aire de repos de Bourgogne.

 : Moi, je descendais vers Genève, j'allais garder les enfants d'une famille suisse.

: Moi, j'allais dans les Alpes comme moniteur de ski.

et: Et alors?

 : à la cafétéria, j'ai renversé mon plateau-repas à ses pieds. Tout le monde me regardait. 

J'étais rouge comme une tomate! 

 : Et alors?

 : Elle a éclaté de rire et elle a tout ramassé avec moi. Puis, on a pris un café ensemble.

 : Et on a échangé nos coordonnées.

 : J'étais déjà amoureux. Nous nous sommes appelés tous les jours et je lui ai écrit aussi.

 : Je pleurais, je riais. Les enfants ne comprenaient rien. Je leur disais : les histoires d'amour, c'est comme çà.

et: Et alors?

 : Nous nous sommes retrouvés en janvier, à Paris.

 : C'était quand ce coup de foudre?

 : En décembre 1997.

 : Et on a attendu deux ans pour se marier, le 2 janvier exactement.

(  Ninon  Ivans  Maud  Nicolas )

Vers le Delf A2

p.27

Compréhension orale

Frédéric et Annelise se sont rencontrés le 26 août 1995 dans le TGV Bordeaux-Paris. Lui, il allait à Paris pour chercher un studio à louer. En effet, ce Bordelais de 31 ans, jusque-là professeur de mathématiques près de Bordeaux, venait d'être nommé dans un lycée en banlieue parisienne. Annelise était encore étudiante. Elle terminait ses études de biologie à Paris. Elle rentrait de ses vacances en Espagne. Ils ont commencé à parler de sciences, bien sûr, mais aussi de cinéma, de théâtre, de la difficulté à se loger à Paris... Ils ont sympathisé et elle lui a laissé ses coordonnées. La semaine suivante, il l'a appelée, ils se sont retrouvés pour prendre un verre et voilà...

Et six mois plus tard, ils étaient mariés.

              Unité2                                       

Leçon 5

p.30

1 Sur le pas de la porte

 : Allez, bonsoir tout le monde, rentrez bien.

 : Bonsoir, bonsoir, merci pour cette bonne soirée. Ciao.

2 Dans la rue 

 : Camille, tu rentres en métro?

 : Oui, j'espère avoir le dernier métro, à la station Jules-Joffrin, ou un taxi.

 : Mais tu habites au diable! Attends! étienne va dans la même direction que toi. étienne?

 : Oui?

 : Tu es en voiture?

 : Oui, elle est garée juste là.

 : Mais c'est pas la tienne!

 : Non, la mienne est en panne mais Julien me prête la sienne.

 : Alors, tu peux raccompagner Camille? Elle habite près de la porte d'Orléans.

 : Bien sûr, pas de problème. On y va. Allez, salut et encore merci. 

On a passé une très bonne soirée. On y va Camille.

 : Euh... D'accord, Merci beaucoup. Salut Sébastien, merci.

3 Dans la voiture

 : Tu habites près du périphérique?

 : Oui, hélas! Mon appartement donne sur l'avenue. Il y a du bruit et c'est plutôt moche. Et toi?

 : Moi, j'habite à Malakoff, de l'autre côté du périph.

 : C'est mieux?

 : Ah, beaucoup mieux! C'est une banlieue sympa. 

C'est calme et en même temps très proche de Paris.

C'est pratique.

 : Moi, j'aimerais vraiment déménager dans un autre quartier, plus tranquille mais j'aimerais rester à Paris. 

Je rêve d'un balcon ou d'une petite terrasse, mais c'est cher!

(  Sébastien  étienne  Camille  Voix )

Leçon 6

p.34

1

 : Bonjour, vous cherchez quelque chose?

 : Euh... oui. Bonjour. Je pourrais voir cette chaise, s'il vous plaît?

 : Voilà, c'est une chaise en bois qui date des années trente. J'ai les quatre si vous voulez, en bon état.

 : Vous les faites à combien pièce?

 : C'est 20 euros la chaise mais si vous prenez les quatre, je vous fais un prix, je vous les fais à 60

 : Et celles qui sont derrière, là, c'est la même époque?

 : à votre service.

2 Un peu plus loin

 : Vous voulez un renseignement? N'hésitez pas, je suis là pour ça.

 : Oui, je cherche des verres, je voudrais voir ceux que vous avez là.

 : Ceux qui sont dans la caisse?

 : Non, pas ceux-là, les autres, sur la table. Oui, c'est ça. Ils sont en cristal?

 : Ah! Ma petite dame, ça c'est un service en cristal de Baccarat, ceux-là non, ils sont en verre ordinaire.

 : C'est combien?

 : Lesquels?

 : Ceux en cristal.

 : 240 euros le service, c'est donné!

 : Euh... en fait, je voudrais six verres seulement.

 : Impossible. C'est les douze ou rien!

 : Je vais réfléchir.

 : Comme vous voulez. Mais ne réfléchissez pas trop longtemps. C'est une affaire!

( Le vendeur  La cliente  Le vendeur2 )

Leçon 7

p.38

 : Abdel, nous avons des invités ce soir.

 : Ah bon! Qui?

 : Marco et Sandra, Julie. Et peut-être Tom.

 : Donc, nous sommes au moins huit! Qu'est-ce qu'on fait à dîner?

 : Quelque chose de bon et bon marché!

 : Ce qui serait bien, c'est une grande salade. Et une énorme quiche. 

Moi, je fais la salade et toi, la quiche. Tu la fais très bon.

 : OK. Tu as ce qu'il te faut? Non? Bon, je fais les courses. Tu as besoin de quoi?

Qu'est-ce que tu veux mettre dans ta salade? Des haricots verts, des tomates... 

J'en prends un kilo? ça suffit?

 : Non. Pour huit personnes, il en faut au moins deux kilos. 

Et deux boîtes de haricots verts, des tomates...

J'en prends un kilo? ça suffit?

 : Non. Pour huit personnes, il en faut au moins deux kilos. Et deux boîtes de haricots verts. 

Des olives noires... Il y a des oeufs?

 : Attends, Je regarde. Non, il n'y en a pas. J'en prends une douzaine: 

j'en ai besoin aussi pour ma quiche.

 : Des oignons, il y en a. De l'ail, aussi. Bon, pour la salade, ça va. 

Ah non! Achète aussi une grosse boîte de thon, s'il te plaît. Et pour la quiche, tu as besoin de quoi? 

Il reste du lait?

 : Oui, il en reste un litre. ça suffit. Je prends de la crème fraîche, des lardons, du gruyère râpé...

 : Et de la pâte surgelée.

 : Oui, bien sûr!

(  Paola   Abdel )

Leçon 8

p.42

 : Comment tu la fais, ta quiche? Tu me montres?

 : D'accord. C'est toi qui vas la faire. Bon, d'abord, il faut préchauffer le four dix minutes.

Allume-le, s'il te plaît. Thermostat 7. Maintenant, la pâte. Mets-la dans un moule et avec ta fourchette, 

tu fais des petits trous comme ça, toc toc toc. Oui, très bien. Bon. Maintenant, tu prends un bol 

et tu mélanges les oeufs, le lait et la crème. Voilà un fouet. Vas-y.

 : Et le gruyère râpé, je ne le mets pas?

 : Non, après. Il y a une poêle, tu fais revenir les lardons deux ou trois minutes. Voilà! 

Le moule, s'il te plaît. Attention : d'abord, mets les lardons et après, ton mélange. 

Verse-le doucement. Et le gruyère à la fin. Vas-y.

 : Tu ne sales pas ta quiche? Je mets du sel, non?

 : Si tu veux. Mets-en un peu mais pas trop. Voilà! et hop! dans le four.

 : On la laisse cuire combien de temps?

 : Trente minutes tout juste. Il est huit heures et quart. à neuf heures moins le quart, c'est prêt!

Vers le Delf A2

P.47

Compréhension orale

Vous voulez connaître ma famille? Bon, allons-y, je vais vous présenter tout mon petit monde. 

La pitchounette en jaune que je tiens par l'épaule, c'est Mélissa, ma petite-fille, une sacrée gamine! 

Son frère est un peu plus sage, il faut dire que lui, il a presque l'âge de raison, déjà. Avec lui, oui, on peut discuter, c'est un raisonneur, comme son père. Il va sur ses septs ans. Il s'appelle Gabriel, comme moi. Mais avec la petiote, c'est bêtises et compagnie! Ce jour-là, par exemple, elle s'est rendue malade avec les abricots. Et pourtant, sa mamie l'avait prévenue: "Vas-y tout doux, tu vas avoir mal au ventre!" Mais tu parles! ça n'écoute rien, à cet âge-là! Sa mamie, c'est Jacqueline, ma femme depuis... Oh, ça va bientôt faire quarante ans qu'on est mariés. Le 15 mars. On va faire une fête à tout casser. Quarante ans, ça fait un sacré bail, non? La jolie fille, eh bien, c'est la mienne. élodie, elle s'appelle. Une gentille fille. Et c'est son mari, Tierry, qui est à côté. ça ne se voit pas sur la photo mais il y en a un autre en route. Enfin, une autre, plutôt, une fille qui naîtra en avril prochain. Cannelle, elle va s'appeler. Un drôle de nom, je trouve mais enfin, chacun ses goûts, hein! Il y en a un autre qu'on ne voit pas sur cette photo, c'est mon fils Laurent. Pourquoi? Ben, cherchez un peu, c'est facile!

              Unité3                                       

Leçon 9

P.50

1

 : Ma cousine Laure se marie samedi et elle m'invite, bien sûr.

 : Tu y vas? Où est-ce? à Paris?

 : Non, à Dijon. Oui, je lui ai promis d'y aller. Mais ça ne m'amuse pas. Elle, je l'aime bien mais lui... 

C'est une famille très très BCBG. ça va être le grand tralala. Deux cents invités, le maire, le préfet...

Le problème, c'est que je n'ai rien à me mettre! Je ne peux pas y aller en jeans!

 : Ah non! Il faut une jupe longue ou une robe.

 : Une robe? Mais je n'ai pas de robe habillée. Et mes jupes... hum...

 : OK, OK. Une robe, c'est mieux. si tu veux, j'en ai une en soie rouge. Tu te rappelles la petite robe chinoise

 que j'avais pour la fête chez Karen et Guillaume? 

 : Non, je ne m'en souviens pas. Mais... une robe chinoise, ce n'est pas trop original?

 Et puis rouge, pour un mariage...

 : Mais non! Arrête! Il faut oser, dans la vie! Et puis, ce n'est pas toi qui te maries! Si tu te mets en blanc, on pensera que c'est toi qui te maries! Si tu te mets en noir, on pensera que tu vas à un enterrement. Non, le rouge, avec tes cheveux, c'est bien. Elle t'ira très bien, tu verras. Attends, je te la montre. Tiens! Regarde! Tu veux l'essayer?

 : D'accord.

2 

 : Alors, elle me va comment?

 : (sifflement): Magnifique! Elle te va très bien.

 : Bon. Alors, tu me la prêtes?

 : Bien sûr. Et comme chaussures...?

 : Non, ça, ça va. Je n'en ai pas besoin. Marion en a vingt ou trente paires. Elle m'en prêtera. 

On a exactement la même pointure.

Leçon 10

P.54

En 1919, Joseph et Olia Ginzburg arrivent à Paris. Ils viennent de Russie et sont réfugiés politiques.

Le père est musicien et peintre. Leur fils Lucien naît à Paris en 1928, c'est le futur Serge Gainsbourg.

à la maison, l'enfant entend de la musique classique et du jazz, il s'intéresse beaucoup à la peinture.

Il s'inscrit aux Beaux-Arts et veut devenir peintre comme son père. Pour gagner sa vie, il joue du piano 

dans les bars et il commence à écrire des chansons en 1954. Quatre ans plus tard, en 1958, il change de nom,

devient Serge Gainsbourg et renonce à la peinture pour la chanson. L'année suivante, premier grand succès:

Le poinçonneur des lilas. Au début, Gainsbourg écrit pour les autres, par exemple pour Juliette Gréco. C'est à partir de 1961 qu'il chante lui-même ses chansons. Peu à peu, Gainsbourg devient célèbre et beaucoup d'actrices et de chanteuses lui demandent des chansons. Il écrit pour France Gall, pour Valérie Lagrange, pour Brigitte Bardot, pour Catherine Deneuve, pour Anna Karina, pour Dalida et plus tard pour Isabelle Adjani, pour Vanessa Paradis... C'est un grand séducteur, un vrai Dom Juan et les plus jolies femmes tombent amoureuses de lui. Comme par exemple Brigitte Bardot qui partage sa vie en 1967. En 1968, il est à Londres. Il rencontre une jeune actrice anglaise, Jane Birkin. Elle a vingt-deux ans, elle est ravissante et c'est une inconnue. Il a quarante ans, il est plutôt laid et déjà très célèbre. C'est le coup de foudre.